Episode 7 : L'histoire du lundi

Chers lecteurs et chères lectrices,

Il faut que je vous raconte (oui, encore) un truc.

Épisode 7.

Pour les nouvelles : mon dos va mieux et je suis à présent en procédure judiciaire pour annuler l'abonnement de 48 mois incompressible signé lors de l'essai de la séance de Yoga Bikram. Mais j'ai bon espoir que celle-ci aboutira, mon avocat m'ayant stipulé qu'on ne pouvait pas engager la responsabilité d'une personne diminuée (en l'occurrence moi. Oui, j'ai aussi un peu tiqué sur l'utilisation du terme « diminué ») si on prouvait cette « diminution », ce qui, selon ses dires, ne devrait pas être compliqué en raison des témoignages recueillis auprès de certains yogistes...

Bref, en attendant l'échéance du procès (qui peut aller de 6 mois à 12 ans), je ne peux bien évidemment par rester sans rien faire. En plus du vélo (insuffisant pour mon mental en acier, heu... en bois... heu, OK plutôt en carton... Oui mon mental est « pliable », cela peut aussi être une qualité...), une amie (Anne-Maud, pour ne pas la nommer, déjà avec ce prénom, j'aurais dû me méfier...) m'a proposé de découvrir le Pilates (mot pour lequel je ne comprends pas le pluriel, soit dit en passant. De plus mes connaissances s'arrêtent à Pons Pilate, ce qui signifie que cette activité remonte à l'époque des Romains). Oui, j'ai choisi un sport Historique, ça fait classe, j'assume.

Bon sinon, il parait que c'est doux le Pilates, il parait que c'est non violent le Pilates, il parait que c'est épanouissant le Pilates... Et puis, en toute honnêteté, c'est un sport qui se pratique assis ou allongé, alors il est forcément fait pour moi... MENSONGES !!! À partir de quand, devoir tenir en équilibre, mains au sol, les deux pieds sur un ballon immense et jambes à l'équerre, c'est facile ? C'est quoi l'idée, de ne pas se fracasser la première ? Et puis, un cours d'une heure en multipliant les planches avec des bras tout mous, est-ce vraiment humain ? Et le cerceau ? On en parle de l'exercice avec cet ustensile ? Moi avec un cerceau, je fais du hula-hoop pendant des heures ! Évidemment, ils ne font rien comme les autres dans ce groupe de « pilatistes ou de pilateurs, je ne sais même pas comment les nommer ...». Là, le disque d'1 mètre de diamètre (c'est mon côté Marseillais pour la taille...), nous devons le tenir en l'air avec les pieds, les jambes à 45° du sol, bras droit devant... Mais bien sûr... Et la marmotte... ? Conclusion, 45° d'inclinaison corporelle ou 45° de température en yoga Bikram, ce chiffre n'est définitivement pas pour moi. Tiens d'ailleurs, j'ai enfin compris le pourquoi du mot « Bikram », c'est cramer 2 fois plus...

J'ai calculé, je pense qu'il me faudra environ 120 ans pour améliorer ma masse musculaire d'1%... Donc en plus du sport, cela signifie que la science et la médecine ont de gros progrès à faire si je veux tenir ce cap et dépasser les 150 ans... (mon « sournois » petit ami me fait remarquer que le chiffre exacte est plus proche des 163 ans... On ne peut même plus s'arranger avec les années ici...). En même temps, c'est la semaine de Noël. Je vais plutôt demander au père Noël de m'amener une ceinture de musculation électrique... et DES LIVRES !!!

PS 1 : la ceinture de musculation électrique, ça peut aussi servir de défibrillateur selon l'intensité... Toujours joindre l'agréable à l'utile, et si je peux sauver une vie, je ne dirais pas non.

PS 2 : Je ne comprends toujours pas le pluriel de Pilates... Probablement des crâneurs qui veulent toujours « en faire plus », rien qu'avec un « s ».

PS 3 : vivement le 31 pour les bonnes résolutions #Nosport (et changer ainsi de sujet 😉)

Ps 4 : Très bonnes Fêtes à tous et à toutes, et courage à celles et à ceux pour qui cela serait une période compliquée.

Chers tous et chères toutes,

Voilà la période des fêtes très proche. Le père Noël m'a chargé de vous informer que si Noël était annulé, de ne pas accuser la COVID, c'est tout simplement qu'on n'aura pas été assez sage .

Il m'a aussi dit qu'on aurait de jolis présents, et quand j'ai demandé quoi, il m'a répondu qu'il n'était pas « voyant », que sinon il fallait se les acheter nous-mêmes (arfff, super ce père Noël en bois.... , la prochaine fois, je demanderai à la petite souris...)

Enfin, il m'a précisé qu'en ouvrant nos cadeaux, il serait bon également d'ouvrir nos cœurs... d'oublier certaines rancœurs, de faire la paix, avec nous-mêmes et avec les autres, de rester connectés à nos proches, de s'accepter, de mettre nos peurs et nos angoisses de côté, d'arrêter des sentiments de culpabilité inutiles, de tendre la main à celles et ceux qui en ont besoin, de prendre soin de celles et ceux qu'on aime, de sourire, même à des inconnus, car un sourire (même masqué), c'est souvent le plus beau des cadeaux (et c'est le seul qui ne se joue pas de l'inflation... )...

Mais comme on ne vit pas non plus dans un monde de bisounours, il a ajouté que parfois, on pouvait, entre 2 paroles bienveillantes, ajouter un "bordel de chiotte à nouille, ça m'énerve !! "

Bref, je vous souhaite une très belle fin d'année . Je pense aussi aux personnes pour qui c'est une période compliquée... Courage.

Je vous embrasse

Virginie